POINTES SÈCHES

“A la différence du burin qui enlève franchement un copeau, la pointe sèche ne fait que déplacer le métal qu’elle griffe, gratte, raye, pique, sous la forme d’un creux bordé de bourrelets créé par le sillage de la pointe… Les croisements de traits, grâce à leurs barbes qui s’enchevêtrent, retiennent des noirs intenses et veloutés.”
André Béguin, “Dictionnaire de l’estampe”